lire le livre Démystification de la mort

La mort en soi n’est pas le problème ; les conditions et les circonstances qui l’entourent sont àdéplorer ou à apprécier. La mort n’a jamais tué personne. Par la désobéissance de nospremiers parents, on hérite la mort et on est mort par : Le poids de l’âge, la violence humaine,la rébellion, les catastrophes naturelles, l’irresponsabilité des uns et des autre : ses propresparents, ses gouvernants, ses mauvais choix. On se donne la mort par : l’abus de l’alcool, dutabac, des drogues fortes, la délinquance.Les grands meurtriers des siècles écoulés sont : Les maladies cardio-vasculaires, les accidentsvasculaires cérébraux, les maladies infectieuses, les maladies pulmonaires, les maladiescontagieuses, le cancer, les maladies vénériennes, les maladies diarrhéiques, le sida, lecholéra, le paludisme, la grippe espagnole ; la pollution de l’air, le tabagisme, l’alcoolisme, lamalnutrition, l’obésité, les drogues fortes, les catastrophes naturelles, la démence, le suicide,les conflits armés, les attentats terroristes, et j’en passe. Dans ces cas la mort n’intervient quepour nous délivrer des souffrances atroces et des humiliations.La mort à craindre est celle dite spirituelle, c’est l’état de l’homme pécheur séparé de soncréateur, évoluant dans la désobéissance. Si sa mort physique arrive sans qu’il soit réconciliéavec Dieu par Jésus-Christ, il connaitra la mort éternelle.La mort physique est le phénomène qui permet à l’homme régénéré de se défaire de sonenveloppe souillée et dégénérative pour se revêtir de son enveloppe incorruptible et de jouirpleinement de la présence de son Rédempteur et de son Créateur.Par sa mort ignominieuse, le Seigneur Jésus-Christ a effacé l’acte dont les ordonnances nouscondamnaient et qui subsistaient contre nous, il l’a détruit en le clouant à la croix. Il adépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, entriomphant d’elles par la croix (Col. 2 : 14, 15). Depuis sa résurrection, il est vivant aux sièclesdes siècles et tient les clefs de la mort et du séjour des morts. (Apo. 1 : 19)À Marthe, voici ce qu’il a déclaré : je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra,quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. (Jean 11 : 25,26)En dépit des recherches scientifiques très poussées, des analyses microscopiques soigneusesdans les laboratoires sophistiqués, on n’arrive pas encore à apercevoir les racines, les feuilles,voire le tronc qui se trouvent dans une graine, bien que les facteurs génétiques déterminant :la couleur, la forme des feuilles et des fleurs sont contenus dans la graine. Tout ce que l’on a àfaire si l’on veut observer, même sans aucun appareil l’apparition des racines, des feuilles etle tronc contenus dans la graine, c’est de préparer la mort de la graine.Nous aussi, nous avons en nous des potentiels que seule la mort peut mettre en évidence. Eneffet, tout corps ressuscité, est totalement supérieur à tout corps corruptible. Notre corpsactuel n’a rien à voir avec celui qu’on aura revêtu après notre mort ou notre changement àl’avènement de Seigneur. Il a tout à envier de ce corps glorieux, incorruptible qui nousdonnera une infinité de possibilités d’accès et de déplacements même dans les lieuxhermétiquement fermés.Comme l’a dit l’Apôtre Jean : Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais noussavons que, lorsqu’il paraitra, nous serons semblables à lui, par ce que nous le verrons tel qu’ilest. (1 Jean 3 : 2)Comme l’affirme l’Apôtre Paul, le chrétien régénéré qui est ressuscité avec Christ est pressédes deux côtés. Il a le désir de s’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est lemeilleur. La mort est pour lui le moyen par excellence de passer de ce monde de péché dansles bras de son maitre.